C'était il y a longtemps, on racontait des histoires sur une certaine dame blanche.
Des chauffeurs auraient aperçu sur la route, une jeune fille très belle et qui semblait très pâle, presque fantomatique.


Cette jeune fille faisait du pouce pour pouvoir retourner chez elle.
Un chauffeur l'aurait embarquée et lui avait demandé ou elle allait. Elle lui donna l'adresse. Alors le chauffeur la conduisit à l'endroit indiqué car lui aussi se rendait dans les alentours du même endroit.


Pendant tout le long du trajet la jeune fille demeurait silencieuse et répondait à peine aux questions que lui posait le chauffeur, qui voulait se montrer sympathique. Il ne réussit qu'à savoir son nom; Antoinette.


Arrivés enfin à destination le chauffeur se retourna pour dire à la jeune fille qu'ils étaient arrivés mais...elle avait disparu ! Intrigué, le brave homme alla frapper à la porte de la demeure que la jeune fille lui avait indiquée. Une vieille femme à la mine fatiguée répondit et lui demanda, sur un ton brusque, ce qu'il voulait. Il lui demanda si une certaine jeune fille répondant au nom de Antoinette vivait ici.


La vieille femme parut effrayée mais répondit: "Oui, il y avait bien une Antoinette qui vivait ici il y a bien longtemps. Un jour, alors qu'elle faisait de l'auto-stop sur le bord de la route, un homme l'embarqua et l'assassina. Elle ne put jamais retourner chez elle et depuis ce temps, à chaque année, elle revient, sur le bord de la route et essaie de revenir chez elle afin de connaître le repos éternel".

Il pleuvait très fort aujourd'hui. Pas un bruit dehors... Une matinée comme les autres à un détail près: Halloween. Une fête sacré dans la ville de St Clair du Rhône. Un homme regardant par la fenêtre une bande d'enfants qui sonnaient à la porte d'une maison voisine, souriait d'un air machiavélique. Que cachait-il? Aucune idée, mais en tout cas, c'est comme ça que ça a commencé.

J'aimais Halloween! C'était la fête la plus attendue dans notre ville, et comme tous les habitants, je brûlais d'impatience. La soirée dernière, je m'étais couchée de bonne heure, afin d'être en pleine forme le lendemain. Ouvrant mes yeux, je me suis habillée à une vitesse incroyable, et avec une énergie sans limite qui était plutôt rare quand j'allais à l'école. Je n'ai même pas pris le temps de me coiffer les cheveux et de manger, j'étais juste devant la porte quand la voix de ma mère interrompit mon élan:

"Dit donc Alexia.. peux tu me dire pourquoi tu n'as pas manger? Et regarde tes cheveux! On dirait une vilaine sorcière! Va me les brosser immédiatement!"

Ce qu'elle ne savait pas, c'était que Alexis, Antony et Dylan m'avaient donnés rendez vous devant la mairie, à 8 heures pile. J'ai donc sortie la première excuse qui me vint à la bouche:

"Mais justement... J'ai fait exprès de ne pas me peigner les cheveux pour avoir l'air d'une sorcière! Mon déguisement en quelque sorte, tu comprend?"

Mais on ne trompe pas ma mère comme ça. Elle insista pour me coiffer les cheveux, mettre du maquillage noir, et me donner une robe noire également. En regardant l'heure, j'ai paniquée. Plus que 5 minutes, et les garçons commençaient la tournée sans moi!! J'ai réussi à sortir dehors de justesse. Je n'avais pas oubliée mon sac à bonbons, et je courait comme une folle dans la rue.
Devant la mairie, j'aperçut avec soulagement un garçon aux cheveux roux, un aux cheveux blonds et un aux cheveux bruns. Je leur fit signe, et ils m'accablèrent de reproches:

"Pourquoi tu 'es pas dépêchée!"
fit Dylan

"Encore heureux que Antony à insisté pour qu'on t'attend!"
renchérit Alexis, ses cheveux bruns en bataille.

J'ai fait un sourire d'excuse aux trois garçons, et nous avons commencé à marcher. Alexis, dirigeait l'opération Halloween cette année. Il faut savoir que chaque année, nous changeons. L'année dernière, c'était Antony par exemple. Qu'est ce qu'on avait rigolé! Bref... Notre ami aux cheveux bruns commença:

"Alors. J'ai tout préparé. Tout d'abord, jurez moi de m'obéir dès que je prononcerais des ordres."

J'allais lui dire que 'prononcer des ordres', ça se dit pas, mais je me suis ravisé. Il a continué sur sa lancée:

"Donc... Je serais théoriquement le chef! Ok?"

Dylan et Antony approuvèrent d'un "oui" de la tête très lent et j'en fit de même. Tout content, Alexis marcha plus vite et nous le suivirent avec découragement. La première personne chez qui nous avons sonné, était une personne âgée. En nous voyant, elle s'exclama:

"Oh!!!!! Comme c'est mignon!!!! Des enfants!!!! Attendez mes cocos, je vais vous chercher des bonbons."

Elle revint avec une grosse boîte, et vida le contenu dans le sac de Dylan, puis elle ferma la porte en criant:

"Joyeux Halloween!!!!".

Antony demanda à Dylan:

"Allez, montre ce qu'elle t'a donnée!!"

La tête bonde de Dylan disparut dans le sac, puis quand il la remonta à la surface, avec une moue dégoûtée, nous nous sommes tous précipiter pour voir qu'y avait-il à l'intérieur du sac. Le contenu était.. dégoutant: des bonbons qui semblaient avoir trois mille ans au goût.. d'asperge. Alexis, se prit les cheveux en faisant le clown et dit:

"Oh misère, qu'allons nous devenir?!? ^^"

Puis, il reprit son sérieux et ordonna d'une voix forte:

"Plan B. Suivez moi!!"

Il se mit à courir, et bien obligés, nous avons fait de même. Quand à Dylan, il laissa son sac par terre. Nos pas nous ont conduits jusqu'à une cabane sinistre abandonnée dans un champ. Entrant à l'intérieur, je me suis mise à trembler, naturellement. Mais les garçons, eux, semblaient ravis. Alexis s'assit à terre, nous invita à en faire autant.

"Mes chers amis, nous allons faire plus simple. Quoi de mieux qu'une partie de cache cache? Allez, je compte!"

Antony et moi avons échangé un regard surpris. Une partie de cache-cache? C'est pour les gamins! Et puis, pourquoi Alexis proposait de compter? Mystère et boules de gommes... Nous sommes chacun allez nous cacher. Dylan alla dehors, Antony aussi. Pendant que Alexis comptait, j'ai aperçue une petite porte à droite de la pièce. Je l'ai ouverte sans bruit, et je me suis enfermée à l'intérieur.

Quelques instants passèrent. Pas un bruit... J'ai regardé enfin autour de moi. Il y avait plein de toiles d'araignées... Brr... ça me faisait peur. Ne me prenez pas pour une peureuse, hein! Mais.. je n'aime pas les araignées, c'est pas de ma faute.
Au bout d'un moment, j'en ai eu marre. Je suis sortie de la pièce, et quelle fut ma surprise, quand je vit que Alexis avait disparu! Il n'y avait plus qu'un mot par terre... J'ai entendu des pas, et Dylan et Antony apparurent sur le seuil de la cabane. Eux aussi ne semblaient pas avoir vu Alexis... J'ai pris le mot, et je l'ai lu à haute voix:

"Chers enfants,
moi, Androfic, loup garou, j'ai emporté votre ami aux cheveux bruns. Vous pouvez lui dire adieu... Si vous voulez le retrouver, allez sonner à la porte de Mr Hadley.
Au revoir,
Androfic, Loup Garou."

Mes amis étaient pâles, et j'imagine que moi aussi. Nous avons foncés chez Mme Babichon, une amie. Lui disant bonjour, nous avons refusés les bonbons, et lui avons demandé oû habitait Mr Hadley... Elle nous répondit d'un air étrange:

"A la Rue St Balzac, numéro 12. Au revoir les enfants!"

La Rue Balzac... Nous l'avons trouvé vite, mais quand nous nous sommes trouvés devant le numéro 12... La maison était grande, sinistre. Nous sommes entrés doucement, et... personne. Un escalier menait à l'étage supérieur, je ne sais pas pourquoi nous sommes montés. Les marches grinçaient, et je tenais la main à Antony. Une fois arrivés en haut, nous avons poussé la porte.

"Ah!!!!"

Je n'ai put échapper un cri. Un homme couvert de sang, me prit dans ses bras. Il hurla:

"Vous ne reverrez jamais la lumière du jour!!!!"

Puis, des autres hommes couverts de sang s'approchèrent de nous en souriant. Je criais, et quand les lumières s'allumèrent, j'aperçut au fond de la pièce... Alexis!
Il rigolait, et tout à coup, les autres hommes aussi. On me déposa par terre, et je fronçait les sourcils.

"Puis je avoir des expliquations?"

Alexis s'approcha près de moi, et annonça:

"Je vous ai fait une bonne blague, hein?"

Voilà... Ce n'était qu'une stupide blague. Quand à l'homme qui regardait par la fenêtre d'un air machiavélique, ce n'était autre que Mr Hadley, qui avait mis de la peinture rouge sur lui, et qui m'avait prise dans ses bras.
Un conseil le jour d'Halloween: ne restez jamais seule avec des garçons, surtout si l'un d'eux s'appelle Alexis! ^^

Halloween. La bonne vieille fête d'Halloween. Sa célébration avait évolué de générations en générations. Le 31 Octobre, tout les enfants étaient dans les rues, déguisé en monstre ou sorcière pour les filles. Et ils se balladaient ainsi demandant des bonbons à leur voisins, ils faisaient ainsi toute la rue. Mais une chose qu'ils ne faisaient jamais était d'aller frapper à la porte du vieux manoir.
Ce vieux manoir daté des années 1900, il était donc très ancien. Sa porte avait perdu sa belle couleur d'origine, elle était passé de brune à une couleur très foncé et qui faisait pensé à tout sauf a du marron. Les murs étaient complètement jaunâtre avec une allure délavée.Elle n'était franchement pas belle à voir. Et les enfants en avait peur. Jamais il ne passait l'entrée. Jamais il n'allait s'aventurer dans le jardin. Pourquoi ? Et bien parfois, on entends les volets claquer, la porte grincer, et des hurlements atroces viennent de l'intérieur. La légende dit qu'une homme vivrait à l'intérieur, un vieil homme qui n'aurait plus toute sa tête. Un fou.

Par contre, cette génération de 2010 avait une jeunesse rebel. Et deux jeunes hommes âgé de 8 ans qui rêvait d'aventure eurent l'idée d'y aller, mais en pleine nuit. Ces jeunes hommes étaient en faite jumeaux. Ils s'apellaient Clay et Lucas. Impossible de différencié lequel est Clay et lequel est Lucas, et ils en jouent. Un peu trop parfois. Mais ils étaient soudés comme jamais. Ils étaient évidemment au courant de la légende qui habitait ce manoir aussi appelé le « manoir hanté ». Il avait emmenagé dans ce quartier il y'a maintenant 4 mois.
Bref... Leur plan était établit. Pendant que leur parents dormaient paisiblement, en pensant que leur deux petits anges dormaient tranquillement eux aussi. Il était bientôt minuit. La nuit était bien tombée, tout était calme, sombre, seul les lampadaires offraient aux deux garnements un peu de lumière pour savoir où ils allaient. En traversant la rue et en arrivant au portail du manoir, un hurlement retentit. Les deux jeunes bruns se régardèrent, inquiets, ils commençaient à douter.
Clay : « En fait, je crois que c'est pas une si bonne idée Luke !»
Clay appelait toujours son frère ainsi, c'était son surnom : Luke.
Lucas : « Aller, tu vas pas faire ta mauviette, c'est qu'une légende. Toi et moi savons très bien qu'ça existe pas, comme le papa Noël !
Clay : Peut-être, mais là j'ai vraiment peur...
Lucas : Et j'suis là hein ! Tu sais très bien qu'il va rien nous arriver. »
Peu convaincu, Clay avança, derrière son frère, tout tremblant.
Un grand chêne était planté au milieu du jardin. Des corbeaux s'y étaient installés, et ils ne cessaient de piaffer, de quoi effrayer encore plus le jeune Clay. D'autres corbeaux étaient sur le sentier central qui menait à la porte d'entrée. On voyait clairement, malgré la nuit, que le jardin était très peu entretenu. Les oiseaux noires, ou aussi dit oiseaux du malheurs ne se gênèrent pas pour attaquer les jumeaux. Clay, pris de peur s'arrêta et reculq.
Clay « Je suis désolé Luke, mais j'y arriverais pas. »
Son frère était un vrai joueur, et un sacré bagarreur, il n'était pas question de renoncer, pas si prêt du but. Il comptait y aller avec ou sans son frère.
Lucas : « Tant pis pour toi, tu vas le regretter ! »
Lucas continua de s'approcher, il avait pris une batte de baseball, au cas où. Ignorant complètement les quelques oiseaux qui étaient en train de lui déchirer son jean, il s'aida quelque peu de sa batte pour les dégager puis il se trouva rapidement sur le perron. Une poignée était accroché à la porte, faisait office de 'toc toc' comme on dit. Par politesse, bien que le moment était mal choisit, Lucas frappa. Il était pendant tout ce temps observé par son frère.

Contre toute attente, la porte s'ouvrit d'elle même. Un long grincement retentit. Lucas se tourna vers son frère, un rictus animé son visage, tandis que celui de Clay était complètement effrayé. Lorsque Lucas pénétra dans la maison, Clay se rendit compte de la bêtise qu'ils étaient en train de commettre tout les deux. Il partit en courant vers sa maison, certainement pour alerter ses parents que Lucas était en train de commettre la plus grosse bêtise de sa vie. Lucas était donc dans le hall de cette maison à l'allure froide. L'extérieur comme l'intérieur se ressemblait, tout était glacial. Des rats couraient dans les allées, et les escaliers. Lucas admirait et contemplé cette baraque. Quelques vieux tableaux de l'époque y était encore accroché. Un gros claquement se fit entendre dans son dos. La porte venait de se refermer. Une nouvelle fois d'elle même. Le jeune garçon commençait à ressentir la peur.
Lucas : « Aller Luke, tu n'es pas une mauviette comme ton frère hein ! » Se dit-il à lui même.
Curieux de voir ce qu'il y avait dans le ventre de cette maison, ou plutôt ce château, il s'aventura dans les profondeurs, toujours son 'arme' à la main. Les seules choses qu'il voyait c'était des rats ou des arraignées entremêlés dans leur toile. Rien de bien suspect. Il se décida alors de monter à l'étage. Il emprunta les esclaiers qui craqué sous ses pas, comme le parquet. Lucas avait peur de tomber, il faisait alors attention. Il pénétra dans une première chambre, des robes élégantes de femmes se trouvait sur le lit, elles étaient fraîchement repassé. Malgré son âge, il était assez intelligent et il conclut qu'il n'était pas seul dans ce manoir. La porte de la chambre se referma, le faisant sursauté. Il se retourna, une jeune femme, une très belle femme se trouvait là. Devant lui. Lucas était bouche bée. Il ne trouvait pas les mots, il était bien trop appeuré pour prononcer quelques chose.
Femme : « Bonjour mon p'tit ! C'est pas bien d'entrer chez les gens comme ça.
Lucas : J...Je... Je suis désolée... Je... Je voulais pas... »
La jeune femme se mit à rire, d'un ton sarcastique. Lucas ne comprit pas. Elle rigolait, alors qu'il était complètement terrotisé.
Lucas : « Bon... j'vais vous laisser alors... Je...
Femme : Oh non mon p'tit ! Dès qu'on rentre on ne ressort pas.
Lucas : Quoi ?
Femme : Tu ne connais pas la légende ?
Lucas : Si, mais elle parle d'un vieux et il n'est dit nul part dans la légende qu'on peut pas repartir !
Femme : C'est vrai, mais les légendes sont fausses, tu en as la preuve maintenant. »
Décidémment, Lucas ne comprenait pas. La jeune femme encore inconnue regardait le jeune homme avec un air de chasseresse, on aurait dit qu'elle allait le manger, tout de suite. Lucas n'en pouvait plus. Il avait peur, Clay n'était pas là pour l'aider, il ne savait pas où il était. Lucas se mit à pleurer, de peur. Il avait compris qu'il ne revêrait jamais sa famille. Il avait compris que c'était fini pour lui.

Clay était en compagnie de ses parents, juste au portail du manoir. Des policiers étaient présent. Ils s'apprêtèrent à rentrer dans le manoir. Celui-ci fut fouillé et Ils sortient les mains vides. Les parents des jumeaux étaient effondrés. Sa mère pleurait son fils disparu. Seul la batte de baseball avait été retrouvé. Aucunes traces de la femme non plus. Le manoir semblait inhabité. Vide, glacial.
Policier : « Je suis désolé. Mais nous n'avons rien trouver. On dirait que ce manoir est inhabité. Votre fils est sûrement aller ailleurs.
Clay : Non ! C'est pas possible ! Je l'ai vu rentrer, j'étais avec lui !
Policer : Écoute petit, on va continuer de chercher ton frère. Ne t'en fais pas. »
Comment ne pas s'en faire ? Clay s'en voulait. Il aurait du retenir Lucas. Les larmes coulèrent les longs des joues du garçons. Il avait compris lui aussi. Son frère était partit et jamais il ne le reverrait. Il n'oubliait pas la dernière image qu'il avait de lui. Le rictus qu'il avait sur le visage avant de rentrer dans le château. Une chose de sûr : Lucas allait énormément lui manquer.