Les gens ♥
Je m'ennuie alors je vais vous conter la petite histoire de mon cheval, ainsi que celle du cheval de Piix-l, étant donné qu'ils sont étroitement liés.

Nous sommes le 3 mai 2008. Mon père et celui de Piix-l que je nommerais Sarah, nous avaient demander où nous voulions acheter nos chevaux. En effet, quelques mois auparavant, nous avions discuter du fait d'être propriétaire d'un cheval. Mon père, qui travail pour le transport aérien, m'avais proposer d'acheter quatre billets d'avion et de partir dans un grand haras en Arabie. Bien sûre, un cheval d'élevage ne m'intéressait pas. Vous allez me prendre pour une idiote mais moi je recherchait plus un cheval «traumatisé». Je voulais créer un VRAI lien avec lui, un lien fort, et je voulais me rendre compte de ma progression. Sarah voulait la même chose. Et c'est là qu'a commencer une si belle histoire...

le 4 mai, 8h du matin, je me lève et m'habille. C'est le grand jour. Après avoir discuter une heure voir plus la veille, nous avions convenu qu'on irait les cherchés dans un camion qui arriverait à l'abattoir pas loin de chez moi, le lendemain, le 4 mai. Je savais, comme Sarah le savait, que notre aventure serait difficile et semée d'embuches mais nous étions prêtes à affronter tout ça et nous savions que nos efforts seraient d'autant plus récompensés. Nous n'avions pas tord. (:

On arrive pile à l'heure, le camion venait d'arriver, il était entrain de faire marche arrière, pour pouvoir «Décharger». On a assister à l'ouverture de la porte. Je m'en souviendrais toute ma vie. Ça sentait la mort, le sang, la peur, je vous promet que c'était infernal. Quand ils ont abaisser la porte, un tout jeune poulain s'est écraser devant nous. Il avait le postérieur cassé. Celui qui a ouvert la porte n'a pas hésiter à sortir son couteau et à l'égorgé. Je peux vous dire qu'à 13 ans, on se rend compte de l'horreur des hommes. Et Sarah a vu Tass, cette étalon bai âgé d'à peine 10 mois. Il avait une profonde entaille sur la croupe, des traces de morsures. Et elle a crier à son père. Je le veux, c'est lui que je veux sauver, c'est lui qui sera mon compagnon toute sa vie. Et son père a regarder cette tête d'ange, aux yeux emplis de terreur. Son père a répliquer qu'il était trop jeune, que jamais elle ne réussirait. Et là elle a hurler, elle a pris son licol et l'a attaché, après dix bonnes minutes. Elle a hurler à son père que c'était lui, que c'était le bon et qu'elle lui en voudrait toute sa vie si elle le laissait partir à la mort. Elle l'a alors sorti, après maintes caresses et mots doux. Le pauvre était mort de peur. Après l'avoir sorti et avoir demander eu vétérinaire qui nous accompagnait de le soigné, je suis entrée dans le camion. Pas d'aération, pas de fenêtres, juste du sang, de la peur, de la mort et une chaleur étouffante. J'ai du passer je ne sais combien de cadavres.

Et je l'ai vu. C'était un instant magique. Il a lever ses yeux pleins de douceur et de tendresse vers moi et, bien qu'affolé, il a dresser les oreilles. Son postérieur droit était raide. Mon père m'avait suivie, calmement, les larmes aux yeux en voyant ce qu'on peux faire, nous, les hommes, à de pauvres bêtes. Ystoire. Un hongre alezan destiné à la compétition mais était naviculaire, ses propriétaires l'ont envoyé lâchement dans cet enfer. Je me suis approchée de lui, doucement, calmement. Il n'a pas bougé, sentant, je suppose, que je ne lui voulais aucun mal. Après lui avoir passer le licol, les «déchargeurs» on commencer à sortir les carcasses. J'ai pu passer. Si j'avais les moyens, le temps et surtout l'espace, je crois que j'aurais pu acheter tous ces pauvres chevaux. Je suis sortie, Ystoire me suivant docilement. Tass s'était calmé, on avait réussi à le monté dans le grand van où il s'est tout de suite couché, se mettant à manger le foin et à boire l'eau à sa disposition. Et on a monté Ystoire. Lui, est resté debout et a laisser le vétérinaire regarder son postérieur. Il n'avait rien de cassé, juste des blessures et un membre engourdit. On a fermer la porte du van et on a vu le sang des abattoirs s'écouler. Quand je pense que nos deux bébés auraient pu se retrouvé là...

Et nous voici, deux ans plus tard, après des années d'efforts, a monter sur leurs dos. Je me rappellerais toute ma vie ce premier jour, un 18 mars 2010. On est partis en balade avec les deux. Après toutes ces années d'effort, quoi de plus beau que de galoper dans un champ sur le dos de celui qu'on a chéri pendant son traumatisme ? Maintes fois mon père a voulu le piqué. J'ai du résister. Jamais je ne l'aurais laissé faire ça. Maintenant on part en concours interne de dressage dans mon club, Ystoire est très doué. Un lien très fort s'est mis en place entre nous. Je n'ai que besoin de penser et de mettre mes aides en place, qu'il fait ce que je veux. Je le monte western et éthologique, tout comme en classique. Il sait tout faire. Je crois que je n'aurais jamais été aussi heureuse si je ne l'avais pas. Sarah, elle, part en CSO et en cross avec Tass. Le petit, du haut de ses 1m 58 a quand même un bon coup de saut. Sarah est aussi heureuse que je le suis, je le sais.

Bref, voilà notre histoire. Je sais que c'est long mais merci d'avoir tout lu. c'est juste pour vous dire que ce n'est pas parce qu'ils sont traumatisés qu'il ne prennent pas gout à apprendre. Ils sont maintenant comme tous les autres chevaux. Et on les aime comme ça ♥

Magnifique histoire. C'est très émouvant. As-tu des photos "d'avant" &&' de maintenant ?

Montre ! :D

Mon bébé n'a mouah ♥

Spoiler:

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Et Tass (:

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M A G N I F I Q U E ! !

Merci ♥